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vendredi 30 août 2013

Tant qu’il y aura Wayne Rooney…....

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Le premier sommet de la saison en Premier League n’a pas tenu ses promesses. Heureusement, lundi soir, l’attaquant de Manchester United était bien luné…

Comme tous ceux qui ont regardé Manchester United-Chelsea lundi soir, je suis resté sur ma faim. Je me suis surtout demandé pendant une heure et demie à quoi José Mourinho voulait en venir au juste, quel serait son projet de jeu cette saison et quelle animation offensive il comptait mettre en place sur la durée. Heureusement, certaines choses ne changent jamais et lorsque Wayne Rooney est bien luné et en forme physiquement, il reste un joueur merveilleux et unique en son genre.

Dans un match que Manchester n’a pas toujours contrôlé malgré une possession de balle de 55% et où son jeu d’attaque est resté très pauvre et très peu efficace malgré les joueurs alignés devant (Valencia à droite, Wellbeck à gauche, Rooney en soutien de Van Persie), l’attaquant anglais nous a ainsi sorti de notre torpeur et nous a rappelé tous les ingrédients qui faisaient le sel et l’originalité de son registre, redoutable mixture de vitesse et de puissance, d’explosivité et de résistance, d’agressivité et de lucidité, d’enthousiasme et d’énergie, de qualité de déplacement et d’instinct. Comme disait un jour de lui Sol Campbell, l’ancien défenseur central d’Arsenal, «il a le cerveau constamment en éveil, toujours prêt à inventer quelque chose pour vous mettre en difficulté.»

Rooney n’a pourtant pas marqué lundi, il n’a pas fait non plus marquer, mais il a cadré 3 fois (les 3 seuls tirs cadrés de United), il a réussi 75% de ses passes, il a souvent vu avant les autres et il s’est occupé de tout le reste. Provoquer, éliminer, bien utiliser l’espace, centrer, frapper les coups de pied arrêtés, courir, récupérer, se replacer, décrocher et travailler en permanence pour l’équipe. Quand son attitude est bonne sur le terrain et qu’il a décidé de redevenir lui-même, peu d’attaquants en tout cas sont aussi exemplaires que lui aujourd’hui.

L’action qui nous a le plus plu contre Chelsea et qui dit tout de lui ? Le pressing qu’il vient effectuer sur Ramires à la 75e minute jusqu’à sa propre ligne de but, son tacle pied gauche sur le ballon pour récupérer et désarçonner le Brésilien, sa rapidité ensuite à se relever, sa capacité à prendre aussitôt l’information et la qualité technique de sa première relance longue pour Van Persie qui offre une formidable opportunité de contre. Parfois, un seul joueur et une seule action de jeu peuvent sauver les soirées les plus ratées…

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