Le match de Coupe de Russie entre le Zénith Saint-Pétersbourg et le Spartak Moscou a basculé ce dimanche dans le chaos, avec une énorme bagarre générale en toute fin de rencontre. Malcom et Quincy Promes ont notamment été impliqués.
Un monde parallèle. Alors que la planète foot a les yeux rivés sur le Qatar, la Russie, mise au ban de toutes les compétitions internationales en raison de la guerre en Ukraine, vit elle au rythme de ses chocs domestiques, qui se poursuivent dans un certain anonymat. Ce dimanche, en même temps que le Maroc signait une énorme performance contre la Belgique à Doha, le Zénith Saint-Pétersbourg et le Spartak Moscou s'affrontaient ainsi devant plus de 50.000 spectateurs en Coupe de Russie. Un match qui a donné lieu à une "remarquable" bagarre générale.
En toute fin de partie, alors que le tableau des scores affichait 0-0, la rencontre - déjà tendue si l'on en croit les 10 cartons jaunes distribués - a soudainement basculé dans le chaos. Tandis que l'arbitre tentait (physiquement) de mettre fin à une altercation entre le Néerlandais Quincy Promes (Spartak) et le Colombien Wilmar Barrios (Zénith), des premiers coups de pied et de poing ont été échangés entre le Brésilien Rodrigao (Zénith) et le Jamaïcain Shamar Nicholson (Spartak). Avant que tout le monde ou presque ne s'y mette.
Pendant plusieurs dizaines de secondes, les joueurs des deux équipes et les membres des staffs ont réglé leurs comptes avec une violence rare dans le football professionnel. Il a fallu un long moment pour que le calme revienne, et que l'arbitre sanctionne ensuite cet instant de folie, en dégainant pas moins... de six cartons rouges: trois pour Wilmar Barrios, Malcom (l'ancien Bordelais) et Rodrigao côté Zénith, et trois pour Aleksandr Selikhov, Shamar Nicholson et Aleksandr Sobolev côté Spartak. Un Sobolev qui n'a pas volé son expulsion, compte tenu du nombre de coups qu'il a distribués
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