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jeudi 2 janvier 2014

Le PSG pas récompensé contre le Real Madrid

Le PSG s'est incliné face au Real Madrid (0-1), jeudi en amical. Pourtant, les Parisiens ont dominé, et auraient mérité mieux. Paris semble prêt pour la deuxième partie de saison.
 
Ibrahimovic et les Parisiens ont dominé le Real, jeudi à Doha. (L'Equipe)
 
Laurent Blanc ne prenait pas ce match à la légère. Pour affronter le Real Madrid en amical, jeudi à Doha, l’entraîneur parisien avait aligné son équipe-type, contrairement à son homologue et prédécesseur Carlo Ancelotti, qui avait beaucoup fait tourner. Et le PSG a dominé, assez largement, cette rencontre disputée sur un rythme élevé. Paris a perdu (0-1), comme en juillet dernier à Göteborg, mais c’est anecdotique : les Parisiens semblent prêts pour la suite de la saison.

Dès le début du match, les triplettes Verratti-Motta-Matuidi et Cavani-Ibrahimovic-Lavezzi se sont lancées sans complexe à l’assaut du but madrilène, faisant étalage de leur qualité technique et de leur capacité à varier le jeu. A la 16e minute, Cavani pouvait même se présenter seul face à Diego Lopez sur une superbe passe de volée de Matuidi, mais l’Uruguayen perdait son duel. Dans la foulée, le Real se procurait l’une de ses seules occasions, et Jesé trompait Sirigu sur sa droite grâce à un excellent service de Morata… Cruel pour un PSG qui est apparu très affûté à l’issue de son bref séjour au Qatar.
Jesé, félicité ici par ses partenaires, a inscrit le seul but de la victoire contre le PSG. (Reuters)

Verratti et Ibra régalent

Car la suite, c’est une pelletée d’occasions pour le PSG, dont les tentatives ont souvent frôlé les poteaux du Real. Alex (21e), Digne (22e), Matuidi (27e) et Cavani (35e) ont tous manqué le cadre de peu, avant qu’Ibrahimovic n’écrase trop sa frappe sur Diego Lopez à la 40e minute. Seul le jeune José Rodriguez, bien lancé par Ronaldo entre Alex et Van der Wiel, venait rappeler aux Parisiens la valeur de leur adversaire en trouvant le poteau de Sirigu avant la mi-temps. Comme souvent cette saison, Verratti rayonnait au milieu de terrain, distribuant le jeu et obtenant de précieux coups francs, alors que devant lui Ibrahimovic régalait de ses déviations pour Lavezzi et Cavani.

Les remplaçants au diapason

En seconde période, la domination des Parisiens s’est poursuivie et même accentuée en dépit des entrées en jeu, côté madrilène, de Benzema, Isco, Modric, Marcelo ou encore Di Maria à la pause. Benzema trouvait d’ailleurs la barre sur un bon service de Marcelo à la 53e, mais on assistait surtout à un festival de têtes au-dessus du but madrilène, signées Ibra (47e), Motta (58e) ou encore Rabiot, entré à l’heure de jeu (81e). Laurent Blanc pouvait aussi se satisfaire de la qualité et de l’engagement affichés par ses remplaçants, à l’image de Lucas, très vif et proche de l’égalisation sur une frappe au ras du poteau à la 90e, ou encore Kingsley Coman, qui a mis à mal la défense du Real. Ménez a également failli marquer, mais s’est montré moins incisif dans le jeu. La seule déception est venue de Javier Pastore, entré à la 62e à la place de Verratti et loin, très loin du rayonnement du petit italien… On ignore s'il sera encore là pour les échéances européennes du printemps prochain, mais ce jeudi, ses partenaires ont montré qu’ils ne faisaient aucun complexe face aux grosses écuries du continent. D’ici là, il faudra passer par Brest, dimanche, en 32es de finale de la Coupe de France. Et d’ailleurs, c’est bien en vue de ce match-là que les Parisiens « s’entraînaient », paraît-il…

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